La politique de science ouverte d'INRAE
INRAE considère la science ouverte comme un levier majeur de sa stratégie scientifique. En janvier 2020, la fusion de l’Inra et d’Irstea, déjà très investis dans la science ouverte, a permis de capitaliser les savoir-faire des deux organismes. Couplée à une volonté forte de la direction générale d'INRAE de s’investir dans cette démarche, cette capitalisation permet de déployer une politique ambitieuse et originale d'ouverture de la science. Cela s’est concrétisé par la création de la direction pour la science ouverte (DipSO) au 1er janvier 2020 et par la publication en octobre 2021 d’une politique de science ouverte associée à un plan d’actions.
Les trois piliers de la politique de science ouverte d’INRAE
1 – Ouvrir le processus de recherche et les résultats à tous les acteurs de la société
L’objectif est de renforcer la confiance dans la science, d'accélérer la diffusion des connaissances et de faciliter l’innovation en développant les dispositifs de partage (publications, données, MOOC…) et en soutenant les démarches de recherches participatives.
2 – Faciliter les collaborations scientifiques et tirer profit de la science des données pour nos enjeux de recherche
Il s’agit de soutenir ou développer des infrastructures numériques qui permettent de gérer, partager, analyser les publications (HAL INRAE), les données (Recherche Data Gouv) et les connaissances. L’Institut se dote d’ailleurs d’un plan d’action « Données pour la science » pour à la fois développer le partage des données et accompagner les scientifiques dans ces nouvelles pratiques.
3 – Saisir les opportunités et maîtriser les risques potentiels liés à l’ouverture
Ouvrir les données de la recherche peut comporter des risques. Pour y faire face, l’Institut a mis en place une gouvernance des données et a nommé un Administrateur des données de la recherche qui anime un dispositif d’accompagnement dans ce domaine. Enfin, il s’agit de reconnaitre l’engagement des scientifiques dans l’ouverture de la science en le prenant en compte dans l’évaluation individuelle et collective, et d’accompagner l’évolution des métiers vers des pratiques de science ouverte.