INRAE, co-fondateur de l'Alliance des éditeurs scientifiques publics français (Alef)

Initiée par INRAE, France Universités et le Muséum national d’histoire naturelle, l'Alliance des éditeurs scientifiques publics français (Alef) a été officiellement créée. Soutenue par le Fonds national pour la science ouverte, l'Alef rassemble cinquante-neuf structures éditoriales publiques engagées dans la diffusion des résultats de la recherche et la science ouverte. Cette nouvelle alliance ambitionne d’être un acteur clé, au niveau national et international, pour promouvoir une édition scientifique durable et accessible.

Le 21 novembre 2024, l'Assemblée des éditeurs s'est réunie à Paris pour lancer officiellement les travaux de l'Alliance des éditeurs scientifiques publics français (Alef). Cette initiative, soutenue par France Universités, INRAE et le Muséum national d’histoire naturelle, fédère cinquante-neuf structures éditoriales engagées dans la science ouverte : des presses universitaires ainsi que des services éditoriaux affiliés à divers établissements de recherche (dont Quæ, la maison d'édition Cirad-Ifremer-INRAE), couvrant l'ensemble des disciplines et partageant une mission commune : diffuser les résultats de la recherche le plus largement possible.

Annoncée dans le Deuxième Plan national pour la science ouverte, la création de l'Alef fait suite à une mission de préfiguration menée par Caroline Dandurand (INRAE), sous l'impulsion du département Diffusion des connaissances et documentation du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le processus de structuration a été dirigé par Xavier Leroux, vice-président science ouverte et politique éditoriale à France Universités, avec le soutien du Fonds national pour la science ouverte.

L'Alef vise à se positionner au niveau national et politique, en complémentarité avec des réseaux existants tels que Médici, Repères, l'Observatoire de l’édition scientifique et le groupe Édition scientifique ouverte du Comité pour la science ouverte. Par la collaboration, elle entend faire avancer et anticiper les enjeux de l'édition scientifique, en portant la voix de l'édition française, tant en sciences, technologies et médecine (STM) qu'en sciences humaines et sociales (SHS), aux niveaux européen et international.

Lors de cette première assemblée, quatre-vingt-dix représentants ont répondu présents à l'invitation des membres fondateurs. Les discussions ont été animées par des personnalités engagées dans la science ouverte, notamment Xavier Leroux, président de l'université de Toulon (France Universités) ; Emmanuelle Jannès-Ober, directrice adjointe de la direction pour la science ouverte (INRAE) et co-autrice de l'appel de Jussieu pour la science ouverte et la bibliodiversité ; et Gildas Illien, conservateur des bibliothèques et directeur général délégué des collections (MNHN).

Les membres de l'Alef se sont fixés pour priorités de :

• Définir et expliciter le rôle de l'édition scientifique publique ;
• Identifier ses forces et ses faiblesses pour mieux la représenter ;
• Réfléchir à la soutenabilité d'une édition imprimée et numérique en accès ouvert ;
• Améliorer la diffusion des publications.

Ces orientations seront portées par les premières commissions, chargées de déterminer des groupes de travail opérationnels et de proposer des actions concrètes pour atteindre ces objectifs.

► Consulter l'article complet sur le site Ouvrir la Science.

► Consulter la liste des membres fondateurs et partenaires de l'Alef sur le site du MESR  

► Voir aussi : le document de préfiguration rédigé par Caroline Dandurand : Préfiguration d'une structuration collective des éditeurs scientifiques publics engagés dans la science ouverte. [Rapport de recherche] Comité pour la science ouverte. 2022, 86 p.